14° - vol 4

Hello les pilch's , prêt pour la suite ?

On y va .

Donc nous enfilâmes la ( non pas la serveuse qui d'ailleurs était un serveur ) mais la route en direction de St Jean du Gard appelée communément Corniche des Cévennes , si la température était douce a Florac , en montant sur le plateau a pus de 1000m d'altitude, nous ressentîmes une légère diminution de la température, mais fort supportable pour des Pilchards aguerris comme nous.

A noter , que depuis la première fois que le narrateur ici présent ( cad le PP) ) ai emprunté la dite Corniche des Cévennes en avril 1977 au guidon de sa BMW R90S, il n'a jamais été déçu par le revêtement de la route qui y a toujours été excellent .Bref pour vous dire que nous arrivâmes tout de même à la nuit tombée a St Jean du Gard et qu'il ne nous restait que environ 15 km avant d'arriver au lieu du bivouac. Avec les explications fort détaillées de notre G , nous ne nous inquiétions point et ne doutions point non plus de trouver aisément notre chemin , oui , car il devait y avoir un panneau ( petit ) placé dans le sens de la route opposée , donc pas visible déjà la journée , alors la nuit , vous pensez bien !!!!!!! Bref , une fois sur la bonne route de Lasalle , ( attention , quand on parle de Lasalle , il s'agissait du village au pied des Cévennes et non pas de la tenancière du camping )Bref , cette fois ci , il faisait totalement nuit , et après un ou deux retours en arrière, maîtrisée de main de maitre par notre TP, ce dernier en lieu et place de notre GO , toujours pas motivé par sa fonction de chef de meute nous amena enfin sur la bon chemin ( c 'est bien le terme ) on savait qu'il y avait un numéro indiquant l'adresse exact , et il y était bien , , alors , imaginez vous la nuit noire , sur un petit chemin goudronné mais plutôt gravillonné ,en descente , avec à votre gauche, un chemin qui descend brusque et dont vous n'avez aucune idée du pourcentage de descente vos phares ne vous apportant aucune indication , sur ce qui vous attend et au guidon de moto pesant au bas mot leur 300kg .

Bref , même notre TP ancien para de la légion ( ?) et n'éprouvant aucune anxiété a sa lancer à corps perdu dans des exercices sans filet , a tout de même reconnu qu'une certaine angoisse l'avait étreint un bref instant et que de toute façon comme nous ne pouvions tout de même pas passer la nuit devant cette entrée charretière il fallait bien se lancer , courageusement , il s'élança , n'entendant aucun bruit de chute ni de juron , nous nous lançâmes a notre tour dans l'inconnu . Il est vrai que de jour , c'était plus facile et qu'en bon trialiste-enduriste , notre SP , nous aurait alors donné de précieux conseils , mais bon , nous arrivâmes enfin a bon port après 400 km de route , donc 150 km de trop par rapport aux fameux 250 km maximum ! Nous fûmes il fat bien le reconnaître fort bien accueilli par les Ténardiers , pardon, les tenanciers , qui nous emmenèrent sur les lieux de notre couchage , alors , la nit bien sur , on voyait pas grand chose, et donc ne photo , prise le lendemain vous expliqueras mieux ce qu'il en était , après tout , ce n'était pas du dur , donc , a voir si l'esprit Pilchard y était toujours .En plus , nous disposions d'un poêle pour nous chauffer , d'un coin cuisine ( voir photo) , d'un coin salle à manger ( voir photo ) alors nous nous installâmes tranquilles et serein .
La soirée cuisine et beuverie ( modérément toutefois ) vous sera narré dans le prochain volume ......